Un spectateur explique ce qu'il a perçu du film de racolage ("Introduction à la scientologie") de la secte
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English part: the introductory film to scientology Origine: alt.religion.scientology:
J'aimerais vous faire partager ceci: Le week-end dernier, mon amie, son fils et la fiancée du fils avons pris le chemin de Washington pour faire les magasins, les musées et célébrer la St Valentin. La fiancée de sa fille écrit un article pour le journal universitaire , dont le sujet est la scientologie. "Bien, lui ai-je dit! peut-être pourrions-nous aller les voir de plus près?", imaginant que l'observation en direct donnerait plus d'impact à son document. Nous étions d'accord que ce "pélerinage" pourrait améliorer l'équilibre de la composition, en ajoutant les "bons côtés" aux mauvais : ceux-ci étaient déjà connus depuis l'émission "60 minutes" et d'autres. Cela révèlerait au moins la façon dont les scientos se présentent au public. J'ai donc informé les autres, puisque j'ai fait un bref séjour en sciento en 70-71, les encourageant à être polis, à faire semblant de s'intéresser aux nouvelles techniques, à avoir l'air curieux et naïfs, et à ne pas trop poser de questions vraiment embarrassantes, à ne pas dévoiler que l'enquète servirait à un article dans un journal U. J'ai aussi beaucoup insisté sur les abus internes: tous les mensonges au sujet du passé d'Hubbard, les abus, le pompage de fric, l'usage qui est fait des stars pour attirer le public, l'extorsion, le chantage, la divulgation de confessions recueillies en audition, les sourires entendus et le bagoût racoleur. Je me suis rendu compte que j'avais probablement empoisonné d'avance ce qu'elle allait penser de tout ça, et que ça ne serait peut-être pas un article très impartial. Mais peut-être les scientologiues allaient-ils être charmants et capables de démontrer quelque aspect positif de l'organisation. J'étais quand-même anxieux: je n'étais pas entré dans une org de sciento depuis 28 ans! Les vieux démons allaient-ils reprendre vie? Les scientos seraient-ils capable de m'imposer leurs prétendus "pouvoirs OT", etreconnaître le trucage en lisant au fond de mes pensées? Grâce au ciel, leurs pouvoirs OT ne purent percer - étaient-ils amoindris par la température hivernale de ce dimanche matin? Nous sommes entrés dans le bâtiment proche de Du Pont Circle, accueillis par l'habituelle officialité qui me revenait en esprit... Quelque chose manquait pourtant, qu'était-ce? Oui... les cendriers que les scientologues ont pour coutume de faire se lever sur les chaises, rasseoir sur les chaises... et remplir des mégots de cigarettes qu'ils fument à la chaine. La scientologie avait-elle fait quelques concessions au "politiquement correct", reconnaissant quelques règles du monde extérieur? Nous avons alors rempli des questionnaires, avecxde faux noms et adresses évidemment. Nous avons été surpris qu'un jeune scientologue nous annonce que nous n'étions pas forcés de laisser nos numéros de téléphone si nous ne voulions pas ... j'ai même cru un moment que les scientos étaient devenus assez sensibles et sensés suite à leurs échecs de relations publiques, et qu'ils faisaient désormais un véritable effort pour paraître moins aggressifs et plus calmes envers leur public. Quelles autres surprises allais-je rencontrer ensuite? Guère; guère, en fait... Nous étions surtout entrés pour assister à la projection du film d'introduction à la scientologie; nous nous étions mis d'accord pour ne pas perdre de temps à prendre un test de personnalité, et ne pas accepter d'être séparés les uns des autres. Une jeune femme noire, superbement habillée, nous fit descendre dans petite une cave confortablement installée pour la projection. Elle était remarqueblement polie et éduquée. Sa présentation m'a même impressionné... Le film a commencé. La pièce faisait penser à un ventre sombre. Les staffs tentaient-ils d'évoquer quelque "engramme" prénatal, ou restimuler le public grâce à des images subliminales? Le volume sonore était beaucoup trop fort: on se sentait intimidé, aggressé, il y avait là une tentative évidente de submerger; nous avons pensé que ce serait mal venu de s'en plaindre et que ça nous causerait peut-être des ennuis... Nous nous sommes donc tus. L'acteur était du genre mannequin, manifestement habillé sur mesure, mais vraisemblablement incapable de trouver d'autres rôles, si j'en juge par sa performance. Du genre que je rejette volontiers, narcissique et fier de l'être... il y alla de son speech rhétorique, exprimant quelques misérables questions mal bâties: "Sommes-nous matière, comme disent les matérialistes, ou sommes-nous esprits?". Il parlait pour une audience invisible, sur un ton suggestif appelant d'emblée la réponse "C'est un fait, nous sommes des esprits"... et tous ceux qui pensent le contraire sont de dangereux imbéciles ne levant pas le petit doigt face à la destruction de la vie et de la planète... Hubbard avait prouvé tout cela lors de son incomparable "recherche". Il coulait de source que toute autre solution - par exemple, que nous ne soyons ni des corps, ni des esprits - ne pouvait exister, et que nul n'oserait mettre ces affirmations en doute là où nous étions. Et voilà le présentateur fondant sur les mérites et vertus de la scientologie et d'Hubbard (le meilleur ami de l'homme!), accompagné d'un assortiment de ses toutous préférs, dont Norman Starkey [un ponte de la secte], interviewant un gars très sérieux qui démontrait avec force graphiques l'augmentation de QI suite aux "intensives d'audition", le tout grâce à de plates explications et images d'une caméra sans imagination, sans le moindre humour... L'atmosphère du film devint peu à peu plus affectée et maniérée, au point d'être amusante - sans intention de l'être. Il m'a fallu retenir quelques sourires! Vers la fin, ça devenait carrément prétentieux et matraquant. Le ton du gars changeait, passant du niveau "information" à l'étape "insinuation", pendant que l'acteur assénait le fait que la scientologie était le seul espoir pour "sortir l'homme de la boue", le "sauver" etc. Il proclama que les découvertes de LRH étaient l'unique opportunité, qu'il n'y en aurait jamais d'autres, qu'on avait tout intérêt à prendre immédiatement un ticket pour le voyage, et que si nous ne sautions pas instantanément sur cette occasion inespérée, nous étions décidément et déséspérément stupides, probablement fous et peut-être même criminels. Aucun effort pour nuancer les déclarations... Cette exhortation prise en pleine face s'accompagnait d'une intensification du volume sonore, au point d'en rendre sourds... alors que nous étions déjà cloués dans nos fauteuils par le volume précédent. Fort heureusement, c'était la fin. La conclusion du film me fit sortir de mes gonds. J'étais effrayé. J'ai murmuré à mon amie que j'avais besoin d'air, que je ne voulais pas passer une seconde de plus dans cet endroit malsain. Elle, elle avait pris une teinte couleur cendre, n'en croyant pas ses yeux et ses oreilles. La jeune scientologue revint dans la pièce et nous demanda si nous avions des questions. J'ai répondu qu'il y avait "beaucoup à réfléchir" dans le film, et que j'avais besoin de temps... Elle a souri et accusé réception. Nous l'avons alors suivie hors de la "salle". Mon amie ne put se contenir et annonça que le film lui paraissait offensif, qu'elle n'irait donc pas plus loin en scientologie, car elle en avait assez vu comme ça. La fille lui répondit que c'était elle qui avait un problème, pas le film... et qu'il existait bien sûr des techniques scientos propres à "soigner son problème"... Cette réponse culottée fit faire demi-tour à mon amie, qui ressortit immédiatement de l'immeuble. J'ai signalé que je ne tenais franchement pas à être pris pour un scientologue en restant dans les parages, et nous sommes sortis pour attendre les autres, furieux, pour respirer un peu. Quelques minutes plus tard, mon amie a décidé de rentrer pour voir ce que faisaient les autres et leur laisser un message pour qu'ils sachent où nous trouver. Ils arrivèrent peu après. L'étudiante expliqua qu'elle avait été très étonnée de constater qu'après notre protestation, la scientologue n'avait rien d'autre à ajouter, et qu'elle les avait simplement dirigés vers le présentoir à publicités, promos supposées répondre à leurs questions... Nous avons tous été de l'avis que l'expérience
ne serait pas oubliée de sitôt - dans le genre surréaliste!
cendriers: Allusion à un exercice des scientos consistant à hurler des ordres à un cendrier, pour apprendre à placer son intention dans des objets. engramme: une des deux explications avancées par Hubbard pour les "aberrations" de l'homme. - sortir de la boue, sauver etc: allusions au fait prétend que tous les hommes souffrentd'une "ruine" intérieure qu'elle serait seule capable de "manier" criminels :allusion directe aux textes ou Hubabrd déclare que tous ceux qui ne sont pas en accord avec la sciento sont... criminels. elle: la secte affirme systématiquement qu'elle est exacte à 100 %, et donc, tente de faire avaler que tous ceux qui ne suivent pas sont soit fous, soit idiots, soit criminels. English text: Subject: Strange Valentine's Weekend at DC Church Date: Tue, 16 Feb 1999 06:01:26 -0500 From: "ewsnead" <erik.snead@gte.net> Organization: gte.net Newsgroups: alt.religion.scientology I have something to share with this newsgroup... This past weekend my girlfriend, her son, his fiancee and I drove to
No stranger to Scientology (I was very briefly involved 1970-71) I
coached I was a bit anxious, to say the least. I had not been inside a Scientology
Happily, their OT powers were not up to snuff this cold, blustery Saturday.
We all filled out short questionnaires with fake names and addresses.
A We had come primarily to see the orientation film and had agreed beforehand
A young attractive black woman, nattily dressed with a seamless professional
The room darkened as the film began. Where we were situated now assumed
the The host, for lack of better word, was a mannequin-like individual
dressed Our host droned on about the virtues of Scientology and LRH ("the
best After seeing the movie's conclusion I felt enraged and frightened.
I We followed her outside the screening area. My girlfriend could no
longer After a few minutes she decided to go back inside to leave her son
and his Everyone agreed that this was an experience that would remain in memory a long time, surreal as it seemed. |
7.En
bref I 1.Généralités I 2.Horreurs
et crimes I 3.Critiques
techniques I 4.Liens
externes I 5.Rions I 6.Témoignages |