Clinton roule Travolta!

 


 

plusieurs extraits de plusieurs quotidiens importants

Deuxième texte: Show télévisé "Rencontrez la presse" sur NBC TV: important officiel de la Maison Blanche piégé!

NEW YORK POST, 12 Février 1998
par Linda Massarella
Trad: Roger Gonnet

John Travolta dit que le Président Clinton lui a offert de l'aide pour un de ses projets: faire accepter la scientologie comme religion en Allemagne - alors que Travolta s'apprètait à jouer un rôle basé sur le Président.

Travolta a été manipulé durant la campagne de Clinton afin que son image soit adoucie dans le film "Primary Colors", annonce le magazine George dans son numéro de Mars.
[il est intéressant de noter que cet hebdo fut créé et est dirigé par le fils de John Fitzgerald Kennedy, JFK junior]

Ce film, basé sur le best-seller de Joe Klein, parle d'un gouverneur menteur et coureur des Etats du Sud - sur le modèle Clinton - cherchant à se faire élire. George dit que le produit final est bien plus sympathique que le modèle "Othan" du livre de Klein.

"Il faut être stupide pour ne pas voir que le film favorise Clinton", dit Travolta, qui a pris 10 kgs et a teinté ses cheveux en gris pour faire Clinton.

"Le script était toujours assez gentil pour lui. On parle d'un type sympathique, mais indirectement, du président sympathique."

"Ca démontre surtout à quel point Clinton est une personne valable."

Travolta a dit à l'écrivain Josh Young que juste avant que "Primary Colors" ne soit en studios, l'acteur était à Washington pour promouvoir la scientologie - croyance controversée adoptée par Travolta et par divers autres acteurs hollywoodiens.
"Le lendemain, j'ai rencontré Clinton," a-t'il dit à George.

"Il m'a dit :" Votre programme me semble très bien. J'aimerais vraiment vous aider pour cette histoire de scientologie en Allemagne."

Clinton parlait du refus allemand de faire passer le scientologie au statut religieux, puisque le gouvernement rhénan considère la scientologie comme une secte extrémiste qui trompe ses membres pour leur soutirer leurs économies - affirmation violemment combattue par les scientologues.

Travolta se souvient: "je m'attendais à la séduction dont j'ai tant entendu parler; je me demandais comment il pourrait bien me séduire"

"Après qu'on ait discuté, j'ai pensé "Ouais! il a réussi! la scientologie est l'unique sujet qui m'importe..."

Pour Travolta, on dit que Clinton est allé très loin en assignant spécialement au Conseiller National de la Sécurité Sandy Berger l'administration du dossier sciento.

Berger a conseillé Travolta comme s'il s'était agi d'un sénateur important, dit George.
Un officiel de la Maison Blanche disait hier: "C'est tout à fait normal que Berger s'occupe de ce dossier scientologie, "puisqu'il s'agit d'une affaire faisant partie des Droits de l'Homme, affaire que nous avons abordée avec le gouvernement allemand".

En Novembre, le Secrétaire d'Etat Madeleine Allbright a rencontré le Ministre des Affaires Etrangères Allemand Klaus Kinkel, le pressant de montrer davantage de tolérance envers les scientologues.

Non seulement Clinton s'est arrangé pour charmer Travolta - mais il a agi sur le co-directeur Mike Nichols et l'acteur Billy Bob Thornton, dit George: tous deux et leurs épouses étaient sur la liste des invités conviés aux raouts estivals du Président à Martha Vineyard - que "Primary Colors" décrit comme une méthode pour faire comprendre la nature de l'infidélité.

"Une passion pour les gens s'exprime également par l'intermédiaire du sexe," dit-il.

Thornton, l'auteur d'Arkansas et star de l'excellent "Sling Blade" exerce le rôle de Richard Jennons, sur le modèle du conseiller de Clinton James Carville - mais seulement après avoir reçu l'autorisation de Clinton.

C'est un grand rôle, il fallait que quelqu'un le fasse - ça pourrait aussi bien avoir été joué par Billy Bob, a dit Clinton à son ami le producteur Harry Thomason, écrit "George". Thomason a bien transmis à Thornton.



 

SHOW TELEVISE 'RENCONTRE AVEC LA PRESSE' sur NBC le 22/2
et commentaires de journaux américains ensuite

La déclaration de John Travolta  disant qu'il aurait influencé l'opinion du  Président Clinton quant à la scientologie par rapport à la position allemande était le sujet de l'émission "Rencontre avec la Presse" de la NBC.

RUSSERT (présentateur): Ce que j'ai dit, M. Berger, c'est que John Travolta a été séduit par le président et a créé un film, "Primary Colors" qui selon le magazine George, présente  une poupée charmeuse du président, car vous l'auriez aidé... sur son affaire d'amour scientologique.

Berger (conseiller du président à la Miason Blanche pour les affaires de sécurité intérieure):
Euh, Tim, il me semble que, euh, vous développez une théorie de conspiration, ici. Le fait est que , euh, il y a eu quelque chose à propos de la scientologie en F.. dans plusieurs pays, l'Allemagne en particulier. Le Département d'Etat aux Droits de l'Homme a critiqué l'Allemagne dans sa discrimination des scientologues. J'ai rencontré une délégation incluant euh, M. Travolta, en disant qu'on continuerait  à discuter avec le gouvernement allemand; euh, hmm, euh, nous croyons que , euh, il ne devrait pas exister de discrimnation uniquement basées sur la croyance, et euh, enfin, c'est tout ce qu'on peut dire à ce sujet.

Russert: Est-ce que vous-même ou le Président avez influencé M. Travolta pour qu'il fasse une meilleure image dans son rôle dans ce film?

Berger: humm, la seule chose, c'est que j'ai essayé d'avoir un autographe pour, euh, un de mes enfants. Mais je n'avais pas d'autre motif en dehors.

Russert: N'est-ce pas inhabituel pour un Conseiller en matière de sécurité nationale de rencontrer et mettre au parfum un acteur hollywoodien?

Berger: Ce n'est pas seulement M. Travolta, il y avait euh, une délégation, de, euh, euh, plusieurs personnes; une demi-douzaine; ils sont venus, ils étaient allés au Hill, et dans le département d'état, euh, et hum, hmm, euh, ils, euh, je ne les ai pas "mis au parfum", je leur ai dit que, euh, on continuerait euh, à discuter avec le gouvernement allemand, euh, hmm, enfin, les droits de l'homme ne devraient pas être violés."