l'Ecole de décodage biologique (EDB) - Lyon


 

Résumé: le webmaster connaît personnellement au moins trois des protagonistes de cette "école" qui se présente également comme "organisme de formation" (quoique précisant: en cours d'agrément) (Jean-Michel et Ida Dalbiez, ainsi que Philippe Lévy)

PRECISONS QUE les titres de:

• "thérapeute,
• psychothérapeute
• kinésiologue
, (+ kinésiologue professionnel et kinésiologue professionnel spécialisé)" employés dans le document de l'EDB

ne recouvrent aucun diplôme universitaire ou reconnu, et que les termes de

• "psychogénéalogie,
• décodage bio-psycho-généalogique,
• bio-psycho-généalogie
• psycho-biologie,
• aura-kinésiologie,
• kinésiologie holographique"
,


auxquels s'ajoutent des énoncés et des enseignements ou diagnostics pseudo-médicaux effectués par des non-médecins tels que:

"scanner cérébral",


ou des titres genre:

"homéo-décodage"


sont à priori très fantaisistes et ne sont pas enseignées comme sciences reconnues.


Précisons aussi que l'ex-épouse du webmaster, atteinte d'un cancer, a été convaincue par certains des membres de cette équipe de ne pas se soigner médicalement. (Il s'agit de membres qui furent scientologues en même temps que mon ex-épouse et moi-même, et que je considère comme de braves gens victimes d'un fantasme pseudo-scientifique dangereux, tout comme ils l'ont déjà été par la scientologie, la secte Avatar, et d'autres "techniques").

Elle est morte en deux ans, le 3 juillet 2002, continuant à fumer, et persuadée de ne pas être cancéreuse.

On notera la présence d'un médecin dans l'équipe (Jacques AIME),  d'une infirmière (Esther T.), et d'une personne qui aurait dit avoir abandonné le titre de médecin, ainsi que d'un psychanalyste dont le cours consisterait à apprendre à lire des scanners.

S'il est médecin (de préférence avec qualification en radiographie), d'accord. Sinon, on irait au devant d'interprétations illicites.

Enfin, je signale que deux personnes supposées intervenir dans le cursus de l'EDB Lyonnaise ont pris contact avec moi en me disant avoir refusé ou avoir abandonné l'EDB: j'ai donc retiré leurs noms sur la copie de la page EDB en question (voir ici), noms qu'on trouvait encore en mars 2004.


Voici deux éléments principaux d'un des tracts commerciaux de "l'Ecole de Décodage Biologique".



le 10 mars 2003
Pour consulter d'autres tarifs - l'ensemble des cours similaires annoncés dans le site kinésio/edb/auora-kinésio etc. coûte 8028 euros - voir ici le site kinésiologie etc. qui semble officiel :

http://mpitt.chez.tiscali.fr/form_inscription.htm

Suite aux appels téléphoniques d'un des membres de l'équipe, je me suis engagé à relire cette page.

M. Dalbiez me signale avoir entendu, lors de la dernière conférence donnée par le Dr Claude Sabbah, (médecin français qui a contribué à lancer la technique de Ryke Hamer en France), M. Sabbah insister beaucoup sur le fait qu'il conseillait de ne pas arrèter les autres traîtements que subirait un cancéreux.

Je prends acte que le Dr Sabbah aurait insisté sur le fait de ne pas arrèter les autres traîtements engagés.

Cela ne signifie pas pour moi qu'un patient ne fera pas cette démarche intérieure en étant convaincu que les "traîtements" proposés par l'ex-docteur Hamer, par le Dr Sabbah, l'EDB et autres sont si efficaces qu'ils permettraient l'abandon des soins médicaux classiques. Tout est dans la façon dont les choses sont présentées.

C'est en effet ce qui se passe généralement dans les écoles de soins (et même entre techniques médicales différentes!): le patient abandonne une pratique et se sert d'une autre.

Reste donc aux pratiquants à démontrer l'efficacité de leur pratique.

Pour conclure mon sentiment sur cette question, j'ai connu, dès 1960, des gens prétendant qu'on pouvait soigner le cancer par des méthodes diverses, mais en dehors de la médecine traditionnelle, on n'en a pas vu publier des résultats reconnus par leurs pairs ou par la médecine. Au contraire, plusieurs ont été arrètés et inculpés et/ou condamnés pour exercice illégal de la médecine.

Il paraît par contre très évident que les effets placébos existent, et les divers systèmes de soins, officiels ou pas, s'en servent abondamment.