Hollywood: Le metteur en scène Vince Offer porte plainte contre la scientologie qu'il accuse entre autres de harcèlement et de diffamation                    



 

On constatera une fois de plus ici que la scientologie :

a/ utilise un tribunal illicite
b/ qu'elle diffame publiquement ses adeptes,
c/ qu'elles établit des "listes" de personnes et de groupes dont la fréquentation - où avec lesquels - toute relation serait interdite
d/ qu'elle constitue des fichiers nominatifs constitués de déclarations fausses, parfois même anonymes, inacessibles aux personnes qui en sont les victimes, et impossibles en pratique à faire modifier ou effacer puisqu'on n'en connaît pas le contenu.


Hollywood:


Scientologue depuis 1982, Vince Offer a porté plainte contre la scientologie qui l'a étiqueté "criminel" et l'a persécuté pour son expression artistique.


LOS ANGELES, May 11 /PRNewswire/ --

Les annonces du film "The Underground Comedy Movie," ont envahi les radios et les Télés hier. On y voit Michael Clarke Duncan, Slash, Gena Lee Nolin et Joey Buttafuoco, et ça fait un tabac. La Weekly l'a qualifié de film le plus dérangeant jamais publié, et ça, il faut le voir pour le croire. Pour autant, le metteur en scène a été éjecté et étiqueté criminel par la scientologie.


(Photo: http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20040511/LATU038)

Il paraît qu'en 1997, pendant la production du film, les cadres scientologues auraient orchestré une méticuleuse campagne de propagande de rumeurs contre M. Offer. Afin de galvaniser le staff de l'église à se débarrasser de Vince, on aurait pris des bouts de pellicule du film pour illustrer un rapport extrèmement critique distribué dans l'église.

Après cette étape, Offer explique que le Celebrity Centre, sous-organisation scientologue d'Hollywood qui recrute et cajole les stars, et dont la devise est "Créer un espace sûr pour les artistes", aurait recruté des douzaines des amis et connaissances de Vince Offer en exigeant qu'ils écrivent des rapports calomnieux sur son compte; on les aurait menacés de punitions et d'entraves pouvant mettre un terme à leurs carrières. Une de ces personnes relate: "Ils ont dit qu'ils me "déclareraient suppressif" si je n'écrivais pas toutes les choses que je saurais sur Vince". Le néologisme scientologue "Personne suppressive" signifie qu'on est "déclaré ennemi de l'organisation, expulsé, qu'on subira la loi du gibier de potence ou "Fair Game" (cf note 2), qu'on subira la "déconnexion" des amis et de la famille associés à la scientologie.

Les cadres du Centre des Célébrités scientologue ont mandé Offer devant un "tribunal" scientologue pour y répondre de nombreuses accusations dont Offer n'avait pas entendu parler puisqu'elles avaient été récoltées auprès de scientologues qui, selon la secte, les auraient écrites "de leur plein gré".

Quatre scientologues composaient ce "tribunal", le plus jeune d'entre eux ayant 14 ans, et, en mars 1998, une sorte de sorte de décision de justice intitulée "Découvertes et Recommandations" fut publiée, déclarant Vince Offer coupable de 23 accusations dont aucune n'avait même été présentée devant le "tribunal" scientologue. Ajoutant l'injure à la blessure, le document déclarait Vince "PTS Type B", c'est à dire un scientologue qui aurait un casier judiciaire criminel. Ce document fut distribué publiquement à tous les associés et associés futurs d'Offer ainsi qu'aux membres de la scientologie, faisant de lui un genre de paria. Offer souffrit de dommages irréparables - y compris la perte d'une entreprise lucrative où travaillaient plusieurs vendeurs scientologues qui le plaquèrent suite à ces accusations de "criminalité". L'entreprise ferma peu après. [cf note 1 ci-dessous]

En août 1999, un an et demi après sa déclaration de "criminel", un sorte de cour d'appel interne de la secte estimait que les accusations portées contre Offer étaient toutes fausses et qu'on ne lui avait même pas indiqué de quoi on l'accusait. Elle estima aussi que l'accusation de "criminel" était injustifiée. Mais Offer ne reçut pas la moindre excuse ni accusé de réception indiquant la responsabilité de l'église dans la campagne de rumeurs, et on ne lui offrit aucune réparation.

En janvier 2002, la vie d'Offer était détruite; il était en faillite, seul, et avec un film inachevé sur les bras. Pour éviter de s'enfoncer plus bas encore, il profita de ses aptitudes de vendeur et alla vendre des légumes sur les marchés. En cinq ans, il était passé d'une affaire florissante occupant une douzaine de vendeurs à un étal de légumes. Quelques mois plus tard, il avait assez d'argent pour s'offrir une campagne de publicité réussie pour son film. C'est le premier film jamais vendu par cette méthode du DVD en direct, et il en a vendu près de 100000 aux Etats-Unis.

Offer se sert de ce qu'il a obtenu pour attaquer l'église devant les tribunaux. Armé des preuves et de sa passion, il continue sans relâche à exposer la cruauté humaine et les pratiques destructrices encore commises de nos jours par le management de l'église, sous la houlette de David Miscavige.

L'audience préliminaire démarre en Instance à Los Angelès le 24 juin 2004. Offer sera défendu par l'avocat Ford Greene de Marin County, Californie, l'un des récents finalistes parmi les Avocats pour une Justice Publique, pour avoir obtenu 8,7 millions de dollars de la scientologie dans un procès où ils avaient juré qu'il n'y aurait "Pas un Sou pour Wollersheim", un homme qu'ils avaient mené à la folie et puni ensuite de leur "loi du Gibier de Potence". [cf note 2 plus bas]


SOURCE SquareOne Entertainment
Photo Notes: NewsCom:
http://www.newscom.com/cgi-bin/prnh/20040511/LATU038 AP
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mailto:%20photodesk@prnewswire.com

Traduction: roger gonnet

Note du traducteur:

[ndt: non seulement la secte a pratiqué ainsi dans nombre d'autres entreprises tenues par des scientologues, mais, en France, elle a fait "confisquer" intégralement par d'autres scientologues des entreprises appartenant à des scientologues en cours de "maniement"; en quelque sorte, cela s'est même produit pour notre famille, puisque si nous n'avions pas décidé de quitter la secte, elle avait de toute façon décidé de nous empècher de continuer à y travailler - cela date de fin 1982, et la secte était alors aidée par une avocate scientologue qui a violé les lois françaises à de multiples reprises]

[note 2: La loi en question exige littéralement que les scientologues mentent, trichent, ruinent et détruisent les personnes déclarées Fair Game. Hubbard est allé jusqu'à condamner publiquement à mort par écrit certains scientologues, et le management actuel continue dans cette direction en déclarant "Nous ne nous arrèterons pas avant d'avoir anéanti tous ces SPs". Le webmaster fait partie des gens dont la secte a promis la destruction par écrit]